Démarches d'écoconception dans l'habillement et le textile
Cyrillus : La collection prêt-à-porter en Fibres recyclées
“La pensée de Cycle de Vie est toute nouvelle pour Cyrillus et n’existait pas avant le début du projet recyclage. Cyrillus possédant déjà une collection Made in France ainsi qu’une gamme de produits en coton biologique pour le bébé. L’objectif de la marque était alors de faire un pas vers l’économie circulaire en limitant son impact sur l’environnement, réduisant ses déchets et en réalisant des produits écoconçus.” Sacha BOYADJIAN, Acheteuse
- Réduction de 74% de l’acidification et l’eutrophisation de l’eau
- Réduction de 45 à 55% de la pollution de l’air, de la consommation d’énergie et du réchauffement climatique
- Réduction des rejets de CO2 par le changement d’épaisseur et de matière pour le polybag
Decathlon : La chaussure du chasseur composée de 25% de produits recyclées
“Nous avons lancé cette démarche car nous avons identifié 4 enjeux environnementaux majeurs pour le réseau Decathlon : l’effet de serre, la gestion des ressources non renouvelables, la gestion de l’eau et la gestion des déchets. L’écoconception était, pour nous, la meilleure façon de répondre à ces enjeux par rapport à notre activité. L’innovation proposée avec la chaussure Solognac Steppe 100 va permettre d’intégrer de nouveaux matériaux dans le domaine des chaussures de sport et du chaussant plus généralement.”
Raffaele Duby, Chef de projet environnement
La Steppe 100 est une chaussure conçue pour la chasse. Résistante et légère, sa tige extérieure est composée en polyester 100% recyclé à base de bouteilles plastiques. Sa semelle est en thermoplastique composé à 15% de poudre de coquilles d’huitres recyclées (fabriquée en France). La semelle et la tige sont assemblées, par injection, en Espagne. La part de recyclé représente 25% au total de la chaussure.
Happy Chic : Les collections de vêtements modes et responsables
“La Gentle Factory est un véritable projet porteur de sens pour nos clients, qui nous permet non seulement d’atteindre un nouveau marché de clients prêts à consommer autrement mais aussi de fidéliser les clients existants. C’est un projet qui apporte une vision globale de la consommation responsable, grâce aux achats et aux services dédiés. La Gentle Factory est la preuve qu’il est possible d’allier mode et achat responsable, de produire en France, de développer un partenariat avec des producteurs locaux, de permettre à un collaborateur en entreprise d’entreprendre un projet qui lui tient à cœur et de le mener à son terme.”
Christèle Merter, Directrice de La Gentle Factory
La Gentle Factory conçoit, distribue et vend en ligne et dans le réseau des marques Happychic des vêtements modes et responsables et des services dédiés grâce à son sourcing innovant. Le but du projet est d’offrir la plus longue vie possible à tous les vêtements. Le projet repose sur la commercialisation de produits durables grâce à l’utilisation de fibres recyclées (post consommation ou post industrie), de fibres biologiques et de production locale dès que cela est possible (traçabilité de la chaine de production en France et proche import). Une plateforme de services collaborative a été créée et mise en ligne pour permettre aux clients de s’échanger, se louer ou revendre les vêtements qu’ils ne portent plus. Quand le vêtement n’est plus utilisable, grâce à un partenariat avec Le Relais, une filière de recyclage a été mise en place avec des opérations de collectes en magasins.
La Vie est Belt : l’éco-ceinture, une affaire qui roule
“En 2016, je pars vivre à Bogota pour clôturer mon cursus ingénieur. J’ai soif de découvertes, de rencontres, ainsi que d’utilité sociale. Je m’implique dans un groupe indépendant qui permet l’éveil des jeunes dans un bidonville des quartiers sud. J’y découvre 2 grandes problématiques : des gens au quotidien triste et morose (exclusion sociale), des déchets qui s’amassent (pollution).Je cherche alors un projet, quelque chose à faire faire à ces gens afin de leur donner un sujet de motivation, une raison d’être dans leur environnement. Sachant que leurs seuls biens sont des déchets : « faisons quelque chose à base de déchets, afin de leur rendre la vie plus belle ! ». La vie est Belt nait de cette histoire.”
Hubert Motte, fondateur